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• 1854; mot angl.♦ Jeune garçon d'écurie chargé de garder, de soigner les chevaux de course. « Il est passé lad, aux haras d'Eaton » (Mirbeau).ladn. m. Garçon d'écurie chargé du soin des chevaux de course.⇒LAD, subst. masc.HIPPISME. Garçon d'écurie chargé de la garde et du soin des chevaux de course. Il est passé lad, au haras d'Eaton. Et il s'est pavané avec la toque écossaise, le gilet à rayures jaunes et noires, et la culotte claire, bouffante aux cuisses, collante aux mollets, et qui fait aux genoux des plis en forme de vis (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 335). Armagnac-Noir n'était pas né pour souffrir un dominateur. On lui attacha un lad, svelte et fin et doux comme une fille (PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, p. 55).Prononc. et Orth. : [lad]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1854 (Sport, p. 2, col. 3, 16 nov. ds BONN., p. 81). Empr. à l'angl. lad « serviteur, valet », du moyen angl. ladde d'orig. obsc. Le terme désigne parfois plus spéc. un jeune valet mais dont les fonctions ne sont pas forcément réservées au service des chevaux. Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Fr. Meisenheim, 1970, p. 38, 174, 333, 346.lad [lad] n. m.ÉTYM. 1854; mot angl. « jeune gars ».❖♦ Anglic. Jeune garçon d'écurie chargé de garder, de soigner les chevaux de course. || Lad qui monte à l'entraînement. || De nombreux jockeys sont d'anciens lads.1 D'antichambre en écurie, frotté à toutes les roublardises, à toutes les rapacités, à tous les vices des domesticités de grande maison, il est passé lad, au haras d'Eaton.O. Mirbeau, Journal d'une femme de chambre, p. 363.2 (…) lui (…) tenant sur le bras sa minuscule selle de poupée d'où pendent les étriers qui s'entrechoquent avec un tintement argentin, marchant à côté d'elle vers les balances derrière le cheval trempé et fumant que mène par la bride un de ces petits lads aux cheveux sales et trop longs, aux vêtements élimés et à la pâle figure de voyou (…)Claude Simon, la Route des Flandres, p. 42.
Encyclopédie Universelle. 2012.